Anne-Elisabeth Migeon
Certifiée en Micronutrition et en Nutrition Comportementale à Saint-Jean-d'Angély
 

Certifiée en Micronutrition et en Nutrition Comportementale à Saint-Jean-d'Angély et Saintes

Nos émotions prennent la place de nos mots !


Cet article pour vous permettre de mieux comprendre comment les moits que nous choisissons pour décrire notre état intérieur ( et en particulier pour les émotions désagréables et que l'on ne voudrait pas ressentir) peut modififier nos capacités de mieux accueillir ce que l'on vit. 

Voila un petit exercice pratique que je vous invite à faire la prochaine fois que vous vivrez un inconfort : voila quand vous vivrez un inconfort prenez le temps de vous concentrer sur ce que vous ressentez et sur ce que votre ressenti vous donne envie spontanément de faire, et toujours avec bienveillance et curiosité : 

Par exemple quand vous vous dites : 

Je suis triste, je suis submergée ou quand vous vous dites : 

une part de moi est triste, une part de moi est submergée ... alors ressentez la différence. 

En effet, quand on se dit : " je suis + une émotion", je deviens cette émotion et je deviens entièrement identifiée à cette émotion, à mon inconfort: " Du coup, cette émotion m'envahit totalement et je n'ai plus de place , plus aucun espace d'accueil " !

Alors toute mon énergie va donc être dirigée pour faire cessser l'inconfort. Mon cerveau reptilien, en mode survie, automatique, va prendre le contrôle pour me mettre en sécurité .

Alors que se passe-t-il ?

. Soit en me faisant fuir mon ressenti ( par le biais de comportement  ou des produits qui vont un peu comme anesthésier mon inconfort), soit en attaquant mon ressenti ( par des jugements sur moi) 

. Soit en me coupant de mon ressenti ( par stockage de l'émotion pour plus tard) 

Bien sur, on est d'accord, ce mode dit de survie est très efficace pour faire cesser l'inconfort mais cela reste momentanné ! 

Le problème est que tant que le messsage derrière mon inconfort n'a pas été entendu, écouté , l'inconfort reviendra , encore et encore...et cela jusqu'à ce que j'ai les moyens de l'accueillir ! 

Par contre : Quand je dis " une part de moi est ou se sent + l'émotion"  Je deviens l'espace qui observe l'inconfort, je prends du recul ! 

De la même manière que si j'observe un enfant se faire mal , je vais avoir l'élan de prendre soin de lui.  Quand j'observe cette part de moi qui a mal je me sens immédiatement remplie de compassion pour elle. Du coup, j'ai d'avantage d'espace, d'élan et de ressources pour prendre soin de ce bout de moi en souffrance et l'accueillir, le message dont cet inconfort me parle. 

Alors essayez de part vous même la prochaine fois que vous serez dans cet état et ressentez avec curiosité et bienveillance envers vous , comment est-ce pour vous ? Avez-vous noté une différence d'émotion intérieure selon les mots choisis ? Et votre comportement qu'avez-vous observé? 


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