Anne-Elisabeth Migeon
Certifiée en Micronutrition et en Nutrition Comportementale à Saint-Jean-d'Angély
 

Certifiée en Micronutrition et en Nutrition Comportementale à Saint-Jean-d'Angély et Saintes

Octobre Rose : Quid de l'alimentation sur la prévention du cancer du sein ...


Octobres Rose : Quid   de l’alimentation dans la prévention du cancer du sein ?

A l’approche d’octobre rose, je souhaiterais faire un point sur l’impact de la nutrition dans la prévention des cancers et notamment le cancer du sein.

L’importance de l'alimentation dans la prévention du cancer du sein doit être soulignée. En effet, une alimentation de type méditerranéen, riche en fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes et bonnes graisses (comme les oméga-3), est bénéfique pour réduire le risque de cancer du sein en partie grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et à son impact positif sur le microbiote des glandes mammaires. Ce résultat a été confirmé par un essai clinique réalisé auprès de femmes dont on a proposé une alimentation de type méditerranéenne, à base d’huile d’olive par opposition à une alimentation pauvre en bonnes graisses. ​Ce modèle alimentaire maintient son intérêt également après un diagnostic et pendant les traitements. ​

A contrario, les études montrent que les régimes pro-inflammatoires, riches en viande rouge, produits transformés, sucres et mauvaises graisses, augmentent le risque de cancer du sein, notamment avant la ménopause. En revanche, les régimes riches en végétaux et pauvres en glucides raffinés, comme le régime DASH, réduisent le risque de certains types de cancer du sein.

​De même chez les femmes ménopausées, consommant des légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses, le risque de développer un cancer du sein était diminué avec un impact de 20% de réduction sur les cancers du seins oestrogéniques.

Conclusion : 

En résumé, il est recommandé de privilégier les aliments anti-inflammatoires et de limiter les aliments pro-inflammatoires. ​ Une alimentation saine aide à maintenir un poids optimal, ce qui est crucial pour réduire le risque de cancer du sein. ​ Enfin, la pratique régulière d'une activité physique (150 à 300 minutes par semaine) est également bénéfique. ​

A suivre dans un prochain article  : Effet du surpoids, et du profil de sommeil sur le risque de cancer du sein

 


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